sur le chemin...

garder les yeux ouverts, rêver à l'inconnu, improviser son itinéraire

chemin faisant elle m'a lâché, plus de jus, plus de contact, je ne sais pas. ma grand-mère en fin de vie et ne cousant plus me l'avait donnée et je l'ai toujours considérée comme le symbole de ce goût qu'elle m'a transmis pour les activités manuelles, le plaisir de faire de ses mains.

je vais voir si la bonne combine peut faire quelque chose pour prolonger ses 30 ans de service mais en attendant il m'a fallu parer à l'urgence de fabrication des 15 objets par semaine d'où achat pas cher en supermarché (oui j'ai honte mais balaie mes principes d'un petit revers de main rageur car je suis faible).

entre deux, je vais ressortir mon crochet afin de m'associer à elle et à elle pour un peu de chaleur.

Comments

[arrosoir]

je crois que que je n'ai jamais vécu d'histoire d'amour avec ma machine, ça toujours été un combat ou des compromis, on s'est séparé par une armoire :)

[madame alfred]

C'est beau cette histoire, même si la voilà en suspens - je ne m'en sers pas (paresse), mais à côté d'une vieille bernina sans histoires(en tous cas, inconnues), j'ai la singer de mon arrière-grand-mère : le fil qui nous tient .

[la Mère Castor]

Ce chemin me plait déjà beaucoup, vivement jeudi... C'est triste quand une machine aimée nous quitte.

[Geneviève]

Magnifique ce chemin en perspective... D'accord avec Sophie, tu vas voir que tu auras 2 machines à coudre au bout du compte... Comme tu as 2 presses même si une a rouillé un peu...

[sophie touret]

Une tuile, ça!!! Mais en regardant bien, si la bonne combine réussi à faire merveille, tu auras deux machines à coudre...héhé! Calcul de base pour une sureté,en cas d'expo "urgence", voire un coup de main d'une deuxième paire pour coudre à 4 mains ou deux personnes...tu suis?...a remettre dans le bon ordre, Allez, bon courage pour la suite.
Bises